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dimanche 29 juillet 2012

Le lien père-enfant important dès les premiers mois



La présence d'un père investi dans les premiers mois de la vie réduirait les risques de troubles du comportement chez l'enfant.


Après des siècles d'attention portée essentiellement aux liens entre la mère et son bébé, la psychologie expérimentale serait-elle enfin en train de reconnaître une place aux pères dès les premiers mois de leur enfant? Jusqu'à présent, les études se concentraient sur les différences d'attitudes entre la mère et le père. On avait constaté que ces derniers étaient plus engagés dans des activités ludiques avec leur enfant, plus stimulants physiquement, mais aussi moins prévisibles. Pour la première fois, une recherche vient de démontrer l'influence des interactions entre le nourrisson et son père sur les troubles comportementaux observables chez l'enfant plus âgé.

C'est la Wellcome Trust, la plus importante fondation britannique engagée dans la biomédecine, qui a financé cette étude menée par des chercheurs de l'Université d'Oxford. Ceux-ci ont observé 192 familles recrutées dans deux maternités de Grande-Bretagne pour déterminer ce lien. Le Dr Paul Ramchandani, qui a dirigé ces travaux, a notamment évalué dans chaque foyer les interactions père-nourrisson lorsque ce dernier avait 3 mois, et les a comparées avec le comportement relevé par les mères chez ce bébé à l'âge de 12 mois.

«Nous avons découvert que les nourrissons dont les pères étaient plus engagés dans leurs relations avec eux évoluaient mieux et avaient par la suite moins de problèmes comportementaux, explique le Dr Paul Ramchandani. À l'opposé, les enfants dont le père était distant, perdu dans ses pensées, ou capable de moins d'interactions, avaient tendance à présenter plus de troubles.»

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mercredi 30 mai 2012

Quand un parent ment à son enfant sur son autre parent



Récemment j’ai reçu un papa qui est venu consulter uniquement pour savoir comment réagir quand son fils lui raconte les dires erronés de sa maman le concernant.

Le mensonge est une arme très couramment utilisée dans le contexte de séparation/divorce. C’est une forme de manipulation que les femmes autant que les hommes affectionnent.

Afin de rendre simple la lecture de cet article, je vais partir de ce papa mais j’insiste pour que chacun prenne en compte le fait que cela n’est pas le fait des femmes uniquement.

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http://psy-conseil-divorce.over-blog.com/article-quand-un-parent-ment-a-son-enfant-sur-son-autre-parent-105500723.html

vendredi 25 mai 2012

Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle


De la nécessité de la présence paternelle, notamment dans la construction psychologique de l’enfant mâle 


Les pères n’imitent pas les mères dans leur prise en charge de l’enfant. Ils sont différents, ils sont hommes et pères.

L’amour du père se différencie de l’amour de la mère dans ce qu’il est souvent conditionnel, ce sont les réalisations de l’enfant qu’il va encourager : " Si tu fais ça tu auras ça ! " Cette présence du conditionnel est cruciale car elle œuvre dans le développement de la personnalité, du goût de se dépasser, du respect de la hiérarchie. Mais elle doit être accompagnée d’attention et d’affection sincère.
Le père ne doit pas être lâchement caché derrière sa femme pour imposer ses opinions ou ses décisions.

En assumant ses propres imperfections le père ouvre à l’enfant un monde réel où l’on n’attend pas forcément de lui la perfection, de la compétition, de l’émulation, mais surtout ce qui a trait à l’écoute, à la tendresse, à la spontanéité.

C’est au cours des deux premières années de leur existence que les garçons ont absolument besoin de leur père.

Chez les enfants n’ayant pas eu la présence du père durant ce temps on relève parfois les mêmes développements atypiques que chez les orphelins placés en foyer d’accueil ou chez les fils de famille monoparentale élevés en vase clos et manquant de substituts paternels. 

Chez certains fils sans père on peut retrouver une déficience sur le plan social, sexuel, moral ou cognitif.
La présence corporelle du père auprès du fils lui donne la possibilité d’aimer d’abord sa mère et plus tard de désirer la femme plutôt que de la redouter ou de la mépriser.

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